Quand les arbres se dénudent, les nids de frelons chinois apparaissent !
Etonnants, comme des gros jambons suspendus en haut des arbres.
De couleur chamois quand le soleil est généreux, et plutôt grisâtre quand la pluie a sévi.
C'est à ce moment précis qu'on comprend pourquoi on a vu tant de frelons à pattes jaunes cet automne sur les lierres en fleur, sur les raisins de la treille ou les fruitiers du jardin et sur l'étal du poissonnier ou dans le saule pleureur.
C'est aussi à ce moment qu'on réalise : "les frelons asiatiques ? Ce n'est pas que chez les autres !"
Cette année 2013, depuis les premiers gels sérieux de fin novembre, la plupart des nids ont été désertés par les femelles fondatrices nouvelle génération. Depuis, AAAFA ne détruit plus les nids même très hauts (voir la méthode utilisant le SO²).
Le nid est abandonné, aucun frelon n'y remettra les pattes. Il devient donc inutile de les détruire pour cette saison 2013. Ce sont les oiseaux : pies, corneilles, mésanges et autres, qui vont récupérer un peu de ces protéines que la colonie de "vespa velutina" a englouti à leur détriment.
Les intempéries s'occuperont des restes du nid. Et comme disait Ronsard : "en peu de temps, n'en sera plus nouvelle". Par contre, l'important est de se préparer au piégeage de printemps.
Sur "le Blog de JP33" vous trouverez les réponses !
Pour en savoir plus sur la découverte d'un nid de frelon asiatique en hiver : "Clic ICI"
Pour fabriquer des pièges sélectifs : "Clic ICI" ou "Click là"
Dans ma région Aquitaine, ce sont les chênes qui perdent les feuilles en dernier, après de bonnes gelées.
Il me tarde de faire le tour d'Eysines avec Bernard ! Début 2013, il a monté une opération particulière. Il ne reste plus qu'à faire le bilan de sa formule. Le tour des environs et repérer les éventuels nids sur une zone en test. Pour en savoir plus : "Click ICI"
La suite, dès qu'il n'y a plus de feuilles sur les chênes.