Les orages de grêle de ce début de semaine ont certes semé le désarroi dans notre région au niveau des vignobles, des cultures et bien d'autres choses encore !
Cependant l'impact d'un grêlon sur un nid de frelon asiatique (gros comme une balle de tennis en ce moment) a sûrement eu un effet tout aussi dévastateur.
La fraîcheur des températures qui perdure depuis aura encore accentué le risque de perte des larves rescapées.
Je vous livre deux petites observations :
- une reine a visité mon piège le lendemain du premier orage de grêle de lundi 11 mai après midi. Comme à l'habitude je l'ai transférée dans ma boite à reines. Le lendemain elle avait déjà rendu l'âme. Chose inhabituelle puisqu'en général elles restent actives au moins huit jours. S'était-elle exténuée en restaurant la structure du nid, en faisant le maximum pour réchauffer les larves, ou bien, désemparée s'est-elle laissée mourir ?
- lors de la prise du nid de jeune reine cité dans un des articles précédant, j'ai conservé dans un bocal le nid avec les larves et la reine qui allait avec. Le nid suspendu au couvercle ressemblait fort aux conditions initiales. J'ai pu remarquer que les larves endommagées par les manipulations ont servi de garde manger à la maisonnée, les plus grosses d'abord et encore remuantes !
Il sera bon d'observer si les zones grêlées auront autant de nids qu'ailleurs !