26 janvier 2009
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Le 1er novembre 2008, Jacques et moi avons occis une colonie de frelons asiatiques dans un nid situé, à 10 mètres environ, dans un érable commun, au HAILLAN (33) près de chez nous.
Depuis, environ 30 nids ont été détruits sur Le Haillan, Saint Médard en Jalles et Eysines.
La Municipalité de Saint Médard en Jalles a su nous fournir une nacelle dans les cas difficiles, car les plus hauts.
Afin de limiter les risques d'attaque des frelons, nous nous sommes habillés en conséquence et nous avons utilisé une canne télescopique de 10 mètres, gracieusement mis à disposition par le GDSA 33 (Groupement Départemental Sanitaire des Apiculteurs de Gironde), surmontée d'une sonde de pulvérisation (avec embout ogive réalisé par nos soins) afin d'injecter dans le nid, une dose de SO² sous pression.
En 5 à 10 minutes après l'injection, l'affaire est classée : plus aucune activité autour du nid !
Le nid a été descendu avec prudence après avoir coupé la branche porteuse, afin d'étudier sa population.
Le tout a été conservé (2 semaines) dans un sac plastique épais et transparent, suffisamment de temps pour que plus rien ne bouge dedans.
Il a été observé que huit jours après des frelons naissaient encore.
A l'ouverture du nid, 15 jours après, j'ai procédé au triage et au comptage des frelons du nid
- 110 femelles dilatées, futures fondatrices présumées
- 370 mâles
- 280 incertains, ouvrières éventuelles
- 105 larves remuantes sorties de leur alvéole
Il restait encore un spécimen vivant (une femelle sûrement née récemment, peu active)
Le nid a été suspendu au sec et au frais, certaines larves remuaient encore, jusqu'à sortir de leur alvéole, tombant au sol et restant actives plusieurs jours (3 ou +) encore après.

Depuis, environ 30 nids ont été détruits sur Le Haillan, Saint Médard en Jalles et Eysines.
La Municipalité de Saint Médard en Jalles a su nous fournir une nacelle dans les cas difficiles, car les plus hauts.
Afin de limiter les risques d'attaque des frelons, nous nous sommes habillés en conséquence et nous avons utilisé une canne télescopique de 10 mètres, gracieusement mis à disposition par le GDSA 33 (Groupement Départemental Sanitaire des Apiculteurs de Gironde), surmontée d'une sonde de pulvérisation (avec embout ogive réalisé par nos soins) afin d'injecter dans le nid, une dose de SO² sous pression.
En 5 à 10 minutes après l'injection, l'affaire est classée : plus aucune activité autour du nid !
Le nid a été descendu avec prudence après avoir coupé la branche porteuse, afin d'étudier sa population.
Le tout a été conservé (2 semaines) dans un sac plastique épais et transparent, suffisamment de temps pour que plus rien ne bouge dedans.
Il a été observé que huit jours après des frelons naissaient encore.
A l'ouverture du nid, 15 jours après, j'ai procédé au triage et au comptage des frelons du nid
- 110 femelles dilatées, futures fondatrices présumées
- 370 mâles
- 280 incertains, ouvrières éventuelles
- 105 larves remuantes sorties de leur alvéole
Il restait encore un spécimen vivant (une femelle sûrement née récemment, peu active)
Le nid a été suspendu au sec et au frais, certaines larves remuaient encore, jusqu'à sortir de leur alvéole, tombant au sol et restant actives plusieurs jours (3 ou +) encore après.
